Jalil Benabdillah prend le CNER en main

Le 5 mars 2025, Jalil Benabdillah a décroché la présidence du CNER à l’unanimité, éjectant François Rebsamen, désormais ministre de l’Aménagement du territoire. Un ingénieur à la barre d’un réseau qui doit booster les territoires : le décor est planté, et ça ne traîne pas.

Côté CV, ça envoie. Ingénieur des Mines d’Alès, docteur en génie des procédés, il a lancé SDTech en 1997 – une PME qui transforme les poudres fines en cash industriel. Depuis, il a empilé les casquettes : conseiller municipal à Alès (2014), vice-président d’Alès Agglomération, et à la Région Occitanie depuis 2021, où il pilote l’économie et l’innovation via Ad’Occ. Bonus : il tient les rênes de Leader Occitanie, un réseau de 200 boîtes régionales, depuis 2015.

Le CNER, qui fédère les agences de développement, est un gros morceau, et Jalil Benabdillah veut en faire un moteur pour les régions, avec un séminaire stratégique à Paris début avril pour fixer le cap 2025-2028. En Occitanie, où il a vu le numérique croiser l’aéronautique et la santé chez Ad’Occ, il a de quoi peser. Mais le défi est corsé : aligner des zones rurales en galère avec des hubs technos qui carburent, c’est pas gagné. Les attentes sont hautes, et les marges de manœuvre étroites.

Solide, oui, mais efficace ? Son profil hybride – tech et terrain – plaît aux insiders. Reste à prouver qu’il peut transformer les plans en résultats, sans se perdre dans les réunions. Le numérique aime les chiffres, pas les promesses : on jugera au compteur!

Sur la photo: Jalil Benabdillah fraîchement élu président du CNER. (©DR).