En partenariat avec
La plateforme haut-garonnaise Cezigue permet, grâce à l’intelligence artificielle, de créer plus facilement des applications en lien avec la mobilité. La jeune pousse, dont le siège est à Mirepoix-sur-Tarn, est en phase de levée de fonds. Présente à Vivatech cette année, elle y a notamment présenté son offre en marque blanche.
Rendre la création des applications liées à la mobilité beaucoup plus facile. Tel est l’objectif de la plateforme créée par la start-up haut-garonnaise Cezigue. Lancée en 2021 par des professionnels du conseil au secteur de la mobilité, la jeune pousse de neuf salariés utilise pour cela l’intelligence artificielle et vise aujourd’hui une levée de fonds de 700.000 euros pour poursuivre son développement. « Je viens d’une zone rurale. L’idée est de démocratiser la création d’applications qu’on utilise en mobilité de son smartphone à son ordinateur personnel en passant par son ordinateur personnel. On vise des PME, des TPE, des start-up qui veulent proposer un service en proximité sans avoir les compétences techniques nécessaires pour créer une application », explique Sébastien Tricoire, dirigeant de Cezigue, installée à Mirepoix-sur-Tarn, dans le nord-est du département.Gérer sa flotte interne de véhicules, mettre en avant les pépites touristiques de son village, créer son application de livraison locale… En partant de Cezigue, tout est imaginable.
Mais cette plateforme no-code [1] qui, en utilisant l’IA, « promet de diviser par dix les coûts et le temps de développement d’une application », ne participe-t-elle pas à détruire des emplois ? « Non, elle peut être un outil pour les développeurs. La solution est en open source. Elle automatise des tâches chronophages et peu stimulantes. Les développeurs qui s’en saisiront pourront alors se concentrer sur des phases plus créatives et plus complexes. Et puis, notre plateforme peut aider à éviter la surdomination d’applications portées par des géants du numérique en participant à l’émergence de solutions numériques nées dans l’ultra-local », affirme l’entrepreneur haut-garonnais.
Levée de fonds et marque blanche
Début juin, Cezigue était présent au grand salon parisien de l’innovation Vivatech. « C’est toujours un moment super important. Cela permet de rencontrer des pairs, de dialoguer avec des potentiels clients ou de séduire des investisseurs. En plus d’avancer sur notre levée de fonds, l’objectif cette année était de présenter notre offre en marque blanche. C’est lors de notre venue en 2024 qu’était apparue la nécessité de proposer des applications quasiment clés en main [2] », raconte Sébastien Tricoire.
Pour utiliser la plateforme de Cezigue, plusieurs systèmes d’abonnement sont proposés. Pour l’offre la plus simple, il faut compter une vingtaine d’euros par mois. Depuis sa création, la jeune pousse a été soutenue par plusieurs acteurs non négligeables comme l’IoT Valley, l’école d’ingénieurs Icam ou encore l’Alliance des mobilités, réseau qui fédère plus de 150 entreprises de l’automobile et de la mobilité.
Matthias Hardoy
Sur la photo : L’équipe de Cezigue lors de l’édition 2025 de Vivatech, le grand salon parisien de l’innovation. L’événement avait lieu cette année du 11 au 14 juin 2025, Porte de Versailles. Sébastien Tricoire, dirigeant de la jeune pousse, est le deuxième en partant de la gauche. Crédit : Cezigue.
Notes
[1] Le no-code est une approche du développement de logiciels permettant de créer et de déployer des logiciels sans écrire de code informatique.
[2] Parmi ses applications en marque blanche, une est dédiée par exemple à la gestion de flottes automobiles d’entreprises, une autre à l’autopartage, une troisième aux transports privés type Uber, etc.
