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Face à un marché de l’énergie complexe à décrypter et toujours en évolution, le fournisseur et producteur d’énergie verte toulousain Ilek mise sur la pédagogie, la transparence et le souci écologique pour attirer de nouveaux clients.
Dans le monde de l’énergie, le Toulousain Ilek a pris sa place. Lancé 2016, le fournisseur et producteur d’énergie verte revendique aujourd’hui 150.000 clients et un chiffre d’affaires d’environ 180 millions d’euros. L’entreprise énergétique compte 200 collaborateurs à travers le territoire. « Nous travaillons avec une quarantaine de sites de production d’énergie. Nous avons par ailleurs une quinzaine de projets de production, très majoritairement en solaire, ainsi que deux projets en hydraulique. Nous visons les 400.000 compteurs en 2028. Parmi les raisons de notre succès, il y a notamment la qualité de notre service client. Le médiateur de l’énergie classe Ilek comme le fournisseur indépendant d’électricité avec le moins de litiges en France », détaille Rémy Companyo, cofondateur d’Ilek.
Un peu à l’étroit dans ses locaux de trois cents mètres carrés, à deux pas du Capitole, l’énergéticien va, au printemps 2025, déplacer son siège du côté du quartier Compans-Caffarelli, à proximité de l’école de commerce TBS Education. Les nouveaux locaux, situés boulevard Maréchal-Leclerc, offrent une superficie de 450 mètres carrés.
Un sytéme énergétique qui devrait évoluer en 2025
Même si la crise énergétique ne fait plus rage, le système énergétique n’en demeure pas moins complexe et en pleine transformation. Ilek veut « continuer à expliquer la situation à ses clients ». « Cette année, les prix de l’électricité vont baisser. La baisse va être de 9 à 18 % selon ce que décide l’État en ce qui concerne la taxation de l’énergie. Mais on ne reviendra pas au monde d’avant la crise. Comme disait l’actuel président de la République, “le temps de l’abondance est terminé”. La fin du système de l’Arenh [1], qui devrait enfin arriver courant 2025, va contribuer à une hausse des tarifs de l’électricité. L’État va essayer de compenser cette hausse en surtaxant les surprofits d’EDF et en redistribuant cet argent aux Français [2]. C’est une situation pas forcément facile à comprendre que nous avons le devoir de présenter de façon pédagogique à nos clients », considère Jean-Raphaël Corvol, directeur de l’énergie chez Ilek.
Accompagnement à la sobriété
Que ce soit via sa plateforme en ligne ou via des applications, Ilek promet qu’il va accompagner ses clients pour qu’ils « consomment moins et mieux » face à cette nouvelle donne énergétique. « Sur notre plateforme, nous décomposons de façon ultra-précise la consommation énergétique de nos clients. Ils peuvent voir, au quotidien, quels leviers actionner pour dépenser moins d’énergie. Nous avons aussi lancé Ilek+, une application pour piloter en temps réel la recharge des véhicules électriques. Il y a notamment des heures “super creuses” où il est plus intéressant financièrement de recharger sa voiture », explique Rémy Companyo.
Outre cette promesse « d’accompagnement à la sobriété », l’autre argument phare d’Ilek demeure « la participation à la décarbonatation de la société ». « Pour décarboner, il y a le nucléaire et les énergies renouvelables. Les projets nucléaires mettent énormément de temps à se concrétiser. En attendant d’éventuelles nouvelles centrales, il faut développer massivement dans les énergies renouvelables. Mais nous avons encore du travail pour répondre à la crainte de certains citoyens face à l’implantation de projets durables près de chez eux », reconnaît Jean-Raphaël Corvol.
Matthias Hardoy
Sur la photo : Rémy Companyo, cofondateur et dirigeant d’Ilek. Crédit : Ilek.
Notes
[1] « Accès régulé à l’électricité nucléaire historique ». Il permet à tous les fournisseurs alternatifs de s’approvisionner en électricité auprès d’EDF dans des conditions fixées par les pouvoirs publics.
[2] Via ce qui se pourrait être nommé le versement universel nucléaire.