À l’affiche des Indiscrétions de Hubert Vialatte: Jonathan Vidor, JVWeb


En partenariat avec

.

Le président de JVWeb (Montpellier), spécialisée dans le marketing digital, annonce ce lundi 17 mai, en exclusivité dans Les Échos (à lire ici), une levée de fonds de 25 M€ auprès de Capital Croissance (principal investisseur sur l’opération) de BPI Investissement. Celui qui a créé JVWeb en 2004 (on ne peut plus vraiment parler de start-up), reste actionnaire majoritaire, à hauteur d’environ 70 % et ouvre le capital à des cadres. L’opération intervient alors que des mouvements de concentration surviennent dans le marketing digital, avec les rachats d’Advisers et d’Ad’s Up. Elle va permettre d’accélérer sur l’innovation. Parmi les futures offres la plateforme Seiso développée par JV Web, et répondant à la problématique des annonceurs en ligne : « Une partie formation, en privilégiant la simplicité et en s’adaptant aux attentes respectives des entreprises ; Un audit élargi à Facebook et Microsoft Bing, en plus de Google ; Une vérification automatique du bon fonctionnement des liens des pages de publicités », détaille-t-il. Un développement à l’international (Europe et Asie du Sud-Est) est aussi prévu. La PME réalise l’an dernier un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros, en croissance de 10 %, et emploie 67 salariés. 13 recrutements sont en cours et deux business units créées : un pôle consultants pour Amazon Retail Media (conception de publicités) et un pôle créatif pour l’optimisation des pages de destination, avec l’élaboration d’explications précises pour booster le taux de transformation d’une publicité en ligne. JV Web entend doubler de taille d’ici à 5 ans.
Au rang des anecdotes : le contact avec Capital Croissance s’est fait en septembre dernier, suite à la parution d’un article portant sur JVWeb, dans Les Échos. « L’investisseur a lu le papier, et a souhaité me rencontrer », confie le dirigeant de 39 ans. Comme quoi, la presse sert encore à quelque chose. D’après lui, « le digital devient de plus en plus stratégique pour les entreprises. Les fonds d’investissement veulent donc être au capital d’entreprises expertes dans le digital. C’est la même chose pour la cybersécurité. Avoir ces compétences dans leur portefeuille est utile pour leurs autres participations dans des entreprises ».

Ce contenu a été rédigé en partenariat avec Les Indiscrétions de Hubert Vialatte. 

Newsletter éco hebdomadaire qui monte en Occitanie, Les Indiscrétions sont rédigées par le journaliste indépendant Hubert Vialatte. C’est un contenu gratuit, utile et au ton décalé, diffusé chaque lundi à plus de 5.000 décideurs.