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Le congrès Intelligent Transport Systems (ITS) Europe, soutenu par Toulouse Métropole, a lieu cette semaine, du 30 mai au 1er juin au Meett, à Toulouse. Nous sommes allés à la rencontre des entreprises soutenues par l’agence de développement économique Ad’Occ.
De la mobilité décarbonée à l’analyse de données géolocalisées. Sur son stand du congrès européen Intelligent Transport Systems (ITS), l’agence de développement économique Ad’Occ montre les différents visages des transports du futur, cette année, au Meett de Toulouse. Un triporteur électrique trône ainsi au milieu de l’espace occitan. C’est celui de l’entreprise haut-garonnaise Cobrane. Selon son directeur commercial Maxime Boissy, « Cobrane a multiplié par quatre son chiffre d’affaires en un an et pourrait le multiplier par sept en 2022 ». Grande distribution, propreté, maintenance, les secteurs visés sont multiples pour une société qui revendique sa pertinence dans le cadre de la transition écologique. Parmi ceux qui utilisent déjà les tripoteurs, des poids lourds économiques au « chiffre d’affaires entre 600 millions et 1,5 milliard d’euros », selon le directeur commercial occitan.
Un peu plus loin, Thierry Clémot présente sur plusieurs écrans ses simulations 3D pour les constructeurs automobiles. Il a fondé seul son entreprise en 2012 à Plaisance-du-Touch. Il fait travailler aujourd’hui une quinzaine de sous-traitants pour un rendu « le plus précis et minutieux possible ». Parmi ses solutions 3D, City, un simulateur de 200 kilomètres de routes où l’on retrouve les différents types de paysages urbains ou ruraux auxquels un conducteur est confronté. Le Haut-Garonnais a pour clients les principaux constructeurs automobiles comme Ford ou Toyota. À l’avenir, il espère travailler pour des projets « de voitures autonomes ou des drones taxis ».
Objets connectés et géolocalisation
Un Montpelliérain dans la Ville rose. Synox, également implanté en région toulousaine, est venue présenter au Meett sa plateforme pour commander l’ensemble des objets connectés d’une entreprise. Une solution qui s’adresse tout particulièrement aux entreprises des transports et de la logistique. La société montpelliéraine revendique « un chiffre d’affaires de 3,8 millions d’euros en 2021, en progrès de 30 % par rapport à 2020 ». Synox, qui a réalisé une levée de fonds récemment, a embauché vingt personnes l’an passé, portant ses effectifs à soixante-dix personnes. Elle se développe aujourd’hui à l’étranger (Espagne, Portugal, Allemagne et Amérique du Nord).
Autre plateforme, Arlas City. Déclinaisons de la solution Arlas de l’entreprise blagnacaise Gisaïa, elle regroupe de nombreuses données géolocalisées (accessibilité, fréquences de passage, etc.) concernant les systèmes de transports. L’objectif est « de représenter visuellement l’analyse de ces données afin d’aider à l’amélioration des transports dans une zone donnée ». Parmi les clients, Tisseo, le réseau de transports en commun de Toulouse et sa région.
Enfin, la dernière structure représentée cette année au Congrés ITS s’appelle Guide. C’est un laboratoire d’essais en géolocalisations. Situé à Montaudran, « il se revendique comme l’un des acteurs européens les plus perfectionnés » en la matière. Peut-être est il capable de résoudre une énigme des plus étranges : Pourquoi le ticket donné par les organisateurs d’ITS n’est-il pas reconnu par les bornes de validation du tramway ?
Matthias Hardoy
Sur la photo : La délégation régionale et le stand de l’agence de développement économique Ad’Occ au Congrès Intelligent Transport Systems (ITS) Europe. Crédit : DR.