Le géant américain de la vente en ligne déploie de nouvelles plateformes de livraison, dont une à Toulouse. L’objectif est de réduire encore plus les délais de livraison des colis chez les clients.
Six quais de déchargement, un entrepôt de 5700 m² dans lequel travaillent une vingtaine de personnes (elles seront cinquante d’ici 2018) et d’où partent près de 7000 colis tous les jours. Soucieuse d’améliorer les services de livraison et de raccourcir les délais entre la commande du client et la réception du colis au domicile, Amazon a ouvert cinq agences de livraison en France dont une à Toulouse.
« En passant sa commande avant 17h30, le client sera livré le lendemain entre 8 heures et 10 heures », confirme Chritisian Berté, directeur d’Amazon Logistics France. Ce dernier était présent mercredi 25 octobre dans la Ville rose pour l’inauguration du bâtiment en compagnie de Dominique Faure, vice-présidente de Toulouse Métropole en charge de l’économie.
Un rayon d’action de vingt kilomètres
De minuit à cinq heures du matin, des poids-lourds acheminent en provenance des cinq centres de distribution d’Amazon, Saran (Loiret), Montélimar (Drôme), Chalon sur Saône (Saône et Loire) Lauwin-Planque (près de Lille) et Amiens (Somme), l’ensemble des colis à livrer dans la journée. Selon un ballet parfaitement réglé, les palettes de colis sont acheminées à l’entrée du hangar de 5700 m² : les paquets (essentiellement des livres, des CD, etc.) sont ensuite répartis dans de grandes corbeilles par les salariés qui scannent chaque produit afin d’assurer sa traçabilité.
Les grands paniers sur roulette (ils correspondent à une rue, un quartier ou à une ville à livrer), sont ensuite chargés dans des vans de deux sociétés sous-traitantes d’Amazon (Global Express et Flash Express) et spécialisées dans la livraison du dernier kilomètre. « Le rayon d’action des livreurs est de vingt kilomètres, et pour les clients domiciliés en dehors de ce rayon, les colis sont livrés dans des hubs (Albi, Montauban, Pau prochainement) d’où il seront acheminés », explique encore Christian Berté.
Si la cadence actuelle est de 7000 colis par jour, cela devrait augmenter dans les prochaines semaines à l’approche des fêtes de Noël. « Avec l’explosion du e-commerce, les clients sont devenus plus exigeants, d’un délai de livraison de 3 à 5 jours, nous sommes passés à moins d’une journée », justifie encore Christian Berté.
Philippe Font