Fondateur de PrintOclock spécialisé dans l’impression en ligne d’objets publicitaires, Antoine Roux a cédé son siège de directeur à Marion Banuls-Oillo. La jeune femme entend conserver la croissance à deux chiffres de la société.
Qui a dit qu’il n’y avait pas de femmes à la têtes d’entreprises en Occitanie ? A 29 ans, Marion Banuls-Oiollo, directrice de PrintOclock, est le parfait contre-exemple d’une tendance qui veut que les postes clés à la tête des sociétés échappent aux femmes. Présente au sein de l’entreprise depuis les débuts de PrintOclock, la jeune femme de 29 ans originaire de Toulon et diplômée de Toulouse Business School, a successivement occupé différentes responsabilités au sein des services de marketing et de relations client. Soucieux de prendre un peu de recul, le fondateur Antoine Roux qui, entre temps, a lancé la start-up Clicher, l’a donc nommée il y a quelques mois à la tête de l’entreprise.
« Cela s’est fait naturellement, l’entreprise a une stratégie bien définie et possède de solides valeurs », explique Marion Banuls-Oillo qui préfère mettre en avant les résultats de l’entreprise plutôt que son propre parcours : avec un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros en 2017 (+21%), PrintOclock enchaine en effet les bilans positifs année après année. Et se fixe comme objectif une croissance de son activité entre 20 et 30% en 2018.
700 à 1000 commandes par jour
Au sein de l’atelier de fabrication situé dans la zone Thibaud, à Toulouse, où sont employés trente-quatre salariés, une quinzaine de recrutements supplémentaires sont prévus en 2018. Une ligne de 600.000 euros d’investissements est également programmée pour du matériel. « Nous avons besoin de cette nouvelle configuration pour faire face aux commandes de plus en plus importantes (entre 700 et 1000 commandes par jour, NDLR). Cela va du simple flyer au panneau de signalétique dans l’immobilier ou l’événementiel en passant par les objets publicitaires personnalisés », ajoute encore la directrice de PrintOclock. « Près de 99% de notre activité sur le Web concerne des produits propres aux clients. »
A noter que le projet de nouvelle usine sur la commune de Merville a finalement été abandonné. Ce site de 2500 m² dont les travaux auraient dû commencer en 2018 prévoyait un investissement de 5 millions d’euros. Mais PrintOclock n’en a surement pas fini avec ses projets d’extension. Dans les semaines à venir, l’enseigne qui s’étend actuellement sur 1200 m² entre deux sites, route de Seysses et sur la zone Thibaud, pourrait bien trouver un nouveau point de chute.
Philippe Font