Arrivée de Cuq-Toulza, départ de Castres, priorité au télétravail : les nouvelles orientations de Cowork’In Tarn.
Le réseau de tiers-lieux « Cowork’In Tarn » va accueillir en décembre 2018 l’espace créé par la commune de Cuq-Toulza, projet soutenu par la Communauté de Communes de Sor-et-Agout (près de 23 000 habitants pour 26 communes). Pour l’anecdote, ce nouveau tiers-lieu sera nommé « La Cellule ». Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il s’installe dans les bâtiments de l’ancienne gendarmerie du village !
Dans le même temps, le réseau Cowork’In Tarn voit partir Castres (Technopole), poids lourd du département, « principalement pour des raisons liées au financement de la structure Cowork’In Tarn », résume Lilian Fourcadier, en charge du numérique au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Tarn et pilote du réseau départemental.
Par ailleurs, ce réseau de tiers-lieux va progressivement s’adapter au télétravail, alors qu’il était à l’origine dédié au coworking. Quelle est la raison de cette réorientation ? « Elle est fondée sur deux constats, explique Lilian Fourcadier. Le premier est que les grands employeurs toulousains, dont Airbus, formalisent de plus en plus de façon contractuelle les conditions du télétravail. Le second constat est que certaines agglomérations tarnaises sont devenues des sites « dortoirs » pour des actifs qui travaillent dans l’agglomération toulousaine et que le gain du télétravail devient dès lors évident pour l’employeur comme pour l’employé, sans oublier la collectivité toute entière, en termes de réduction de la pollution ! »
Pour les Chambres de Commerce et d’Industrie, les autres sujets prioritaires en ce qui concerne le numérique sont le déploiement du la plateforme CCI Store (l’Hérault et le Tarn sont deux départements pilotes pour la dématérialisation des services rendus par les CCI). « Il ne faut pas oublier l’accord-cadre pour les formations des équipes des CCI aux outils de Google et le lancement par la CCI du Tarn d’un tutoriel portant sur la maîtrise des outils du numérique », conclut Lilian Fourcadier.
Pascal Boiron, MID e-news