Lancée il y a un an, l’application Chap’nGo créée par Olivier de Guyenro se positionne comme un réseau social d’un nouveau genre. Et prévoit une levée de fonds de 750.000 euros en 2019 pour confirmer son développement.
Partager ses bons plans restaurants, bars, livres, expositions, médecins ou même opticiens à un cercle restreint d’amis. Tel est le concept de l’application Chap’nGo lancée par Olivier de Guyenro à Toulouse début 2018. « L’objectif est de redonner du sens aux mots partages et amitié, je ne veux plus aller dans un restaurant ou bar sans savoir qui me l’a conseillé. Je ne partage qu’avec des gens que je connais et des personnes qui ont les mêmes goûts que moi. Avec Chap’nGo tout est basé sur la confiance et l’amitié ! », explique Olivier de Guyenro qui s’est également fait connaitre à Toulouse en créant Ronds de sorcière qui permet d’acheter des chênes truffiers dans le Lot et l’Hérault .
Pour ce dernier, Chap’nGo se définit comme un réseau social concentré et fermé se situant à mi-chemin entre Facebook, Tripadvisor et le guide Michelin : ici pas question d’accumuler des centaines d’amis ou de pseudo-amis dans son réseau. La priorité est donnée à la qualité plus qu’à la quantité.
Alors que près de 5000 personnes ont déjà téléchargé l’application sur l’Apple Store et Google Play, la start-up qui est hébergée depuis le début de son aventure dans les locaux d’At Home quartier Esquirol à Toulouse devrait conserver sa gratuité.
A l’équilibre en 2020 ?
Son modèle économique devrait ainsi se tourner vers le développement de services monétisables. En 2019, Olivier de Guyenro espère mettre en place des options permettant de réserver dans les restaurants ou chez les praticiens. Les internautes pourront aussi acheter des kits « bonnes adresses » pour ceux partant à l’étranger notamment. Enfin, le lancement d’un forum de discussion permettra d’interroger ses amis sur des bonnes adresses.
La société qui emploie aujourd’hui quatre personnes a réalisé en 2016 une levée de fonds de 150.000 euros composée essentiellement de love money. Son fondateur travaille pour le premier semestre 2019 à une nouvelle levée de fonds de 750.000 euros auprès d’investisseurs privés et de business angels. Une accélération dans le développement de la jeune pousse qui devrait lui permettre dans les mois à venir de recruter des développeurs et des commerciaux. L’équipe devrait ainsi passer à une dizaine de salariés et d’être à l’équilibre financier en 2020.
Philippe Font, Touleco