AIKO, scale-up spécialisée dans l’automatisation des missions spatiales, continue d’attirer des fonds pour renforcer sa position sur le marché international. Avec un nouvel investissement de 3,5 millions d’euros, l’entreprise ambitionne de se développer outre-Atlantique et de répondre aux besoins croissants de l’industrie spatiale.
Les étoiles semblent alignées pour AIKO. Basée à la croisée des chemins entre Turin et Toulouse, la scale-up continue de séduire les investisseurs avec son expertise en intelligence artificielle dédiée à l’automatisation des missions spatiales. Deep Blue Ventures et Primo Ventures annoncent ainsi un nouvel investissement de 3,5 millions d’euros, marquant une étape clé dans l’expansion internationale d’AIKO.
Depuis sa création, l’entreprise s’est distinguée par des solutions innovantes telles que gifted_GENE, un logiciel de maintenance prédictive, ou encore orbital_OLIVER, conçu pour optimiser les opérations autonomes des véhicules spatiaux. Ces outils technologiques semblent répondre aux exigences croissantes d’un secteur en mutation, alors que le nombre de satellites actifs en orbite ne cesse de croître. Selon la base de données UCS Satellite, 7 560 satellites sont actuellement opérationnels, et l’on s’attend à plus de 2 800 lancements annuels entre 2023 et 2032.
Fort de cet engouement, AIKO prévoit de renforcer sa présence en Europe, notamment à Toulouse, tout en posant les jalons de son expansion aux États-Unis. L’objectif est clair : se positionner comme une entreprise globale capable de servir tous les principaux acteurs de l’industrie spatiale, à la fois en Europe et aux États-Unis. Un projet ambitieux, mais qui s’inscrit dans la dynamique mondiale du marché spatial.
Cet investissement, qui s’ajoute aux 1,5 million d’euros levés en 2020, pourrait ouvrir la voie à de nouveaux partenariats stratégiques. À mesure que l’équipe d’AIKO passe de 40 à 70 collaborateurs, la société entend se doter des ressources nécessaires pour s’imposer sur la scène internationale.
Sur la photo: Davide Vittori, directeur des opérations chez AIKO, Aurélie Baker, responsable d’AIKO France, et Lorenzo Feruglio, président de la start-up (©DR).