Lors d’un colloque qui a eu lieu le 15 novembre, les avocats toulousains se sont dits prêts à s’emparer des sujets de la blockchain et de sa création vedette, le bitcoin.
Le colloque avait lieu le 15 novembre dernier à l’Hôtel de Région de l’Occitanie, à Toulouse. Sur les thématiques de la blockchain et du bitcoin, le barreau des avocats de la Ville rose a réuni plus de 60 avocats, sans oublier les juristes d’entreprise, les personnes conseillées, etc.
Quels étaient les messages principaux ? « Il s’agissait d’aborder les sujets de la blockchain et du bitcoin sans être trop techniques et de démontrer qu’il n’était pas indispensable de se tourner vers la capitale ou vers l’étranger pour trouver des compétences juridiques dans ces domaines, expliquent David Morel et Stanley Claisse, tous deux organisateurs de l’événement et avocats au barreau de Toulouse. Autrement dit, le message « subliminal » était clair : si vous voulez des conseils sur ces nouveaux outils, vous pouvez vous tourner dès maintenant vers les avocats de Toulouse.
Pour ce faire, le barreau des avocats de Toulouse avaient mobilisé plusieurs spécialistes de la blockchain et du bitcoin, dont Benoît Huguet (BitConseil), Denis Lafont-Trévisan (Talao), Alexis Nogues (Wiseed), Camille Harang (DAAT)…
Plus de 20 interventions ont ainsi permis d’aborder des sujets aussi divers que les usages de la blockchain, l’évolution des cryptomonnaies, la réglementation fiscale, la traçabilité, les « smartcontracts » ou les ICO (ces levées de fonds en cryptomonnaie, dont certaines ont atteint des montants record, comme celle du navigateur web Brave, qui a levé pas moins de 35 millions de dollars en 30 secondes).
En l’occurrence, les avocats toulousains ont mis en évidence que, après ce démarrage en fanfare, tous les intervenants (startups, investisseurs, grandes entreprises, gouvernements, juristes, etc.) en étaient revenus à plus de sagesse. Comme l’ont rappelé les deux organisateurs de ce colloque, l’enjeu pour la France est de « savoir réglementer ce nouveau marché sans lui couper les pattes ! ».
Pascal Boiron, MID e-news