En 2018, le leader français de l’interface homme-machine, Bertin Ergonomie, est devenu Human Design Group, notamment pour avoir une raison sociale plus « signifiante » et accélérer son développement à l’international.
L’entreprise Bertin Ergonomie a été créée en 1978. Agée de 40 ans, cette ETI de près de 100 salariés a changé de nom cette année : elle se nomme « Human Design Group » et son principal actionnaire devient le fond d’investissement français CICLAD (voir le communiqué).
Dédié à la conception d’interfaces homme-machine prenant en compte l’expérience utilisateur et le facteur humain (fatigue, résistance au stress ou autres pressions, factilité d’unitlisation…), Human Design Group (ex Bertin Ergonomie, donc) a implanté l’une de ses principales unités à Toulouse, où l’entreprise travaille notamment avec Airbus, Thales ou la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC). Localement, elle emploie 25 salariés, est membre de La Mêlée, intervient en support pour le Pôle de compétivité Aerospace Valley, coppère avec l’IRIT, etc.
Au niveau national, Human Design Group travail sur les tableaux de bord (on dit désormais cockpits), pour les 3008 et 5008 groupe Peugeot-Citroën (PSA), mais aussi pour Renault, la SNCF, la Poste…
« Notre approche nous conduit à travailler avec de nombreux spécialistes des professions de santé, plutôt qu’avec une pléiade de développeurs », explique Guillaume Calvet, Expert Facteur Humain Aéronautique chez Human Design Group. Le nouveau nom de l’entreprise (Human Design Group au lieu de Bertin Ergonomie) lui permet à la fois d’avoir une raison sociale plus explicite et de pouvoir se positionner plus facilement au niveau international. Human Design Group n’est certes pas une startup, mais c’est une ETI à suivre.
Pascal Boiron, MID e-news