Active depuis fin avril 2019, Occitanie Data précise sa feuille de route. Entretien avec son Président, Bertrand Monthubert.
On peut dire de Bertrand Monthubert que c’est un « surdoué », tant il cumule une formation initiale remarquable (Ecole Normale Supérieure section mathématiques, doctorat en mathématiques à Paris-Diderot) et un parcours professionnel impressionnant (professeur, maître de conférences et Président de l’Université toulousaine Paul Sabatier, professeur assistant à l’université de Pennsylvanie, conseiller du secrétariat d’Etat à l’enseignement supérieur et à la recherche, Président du Conseil d’Administration de Campus France, conseiller régional en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche…). La liste n’est pas exhaustive mais il faut ajouter une ligne : il est Président, depuis le printemps dernier (2019) de l’entité « Occitanie Data ». Entretien avec Bertrand Monthubert, en amont de son intervention lors de la Mêlée Numérique 2019.
- Occitanie Data est officiellement active depuis le printemps 2019 : quel est son premier chantier ?
Bertrand Monthubert : La première brique – pour l’échange de données – c’est la confiance. Nos premiers efforts sont donc logiquement focalisés sur la conception et la validation d’une charte éthique. Nous avons rencontré de nombreux acteurs régionaux du numérique pour rédiger une « version zéro » de cette charte. Nous la soumettons actuellement à une enquête d’opinion afin de disposer de nouveaux indicateurs. Cette charte éthique validée devrait être rendue publique d’ici la fin de l’année.
- Quelles seront les priorités suivantes pour Occitanie Data ?
Bertrand Monthubert : Nous allons répertorier les usages rendus possibles par les échanges de données, mais aussi aux modèles économiques qui sont associés à ces échanges. La vocation d’une telle entité – au-delà du fait qu’il n’existait pas de structure dédiée au niveau régional – est de définir une ligne directrice.
Propos recueillis par Pascal Boiron, MID e-news