Entre 2013 et 2017, les financements accordés aux startups tech françaises ont été multipliés par plus de 5 (ils sont passés de 615 M€ à 3 185 M€) et la performance devrait être encore meilleure en 2018.
Selon l’étude annuelle de CB Insights, les sommes investies dans les startups françaises sont passées de 615 M€ et près de 3,2 milliards d’euros entre 2013 et 2017, tandis que le nombre de levées de fonds aurait lui aussi plus que quintuplé (743 en 2017 contre 143 en 2013). Ces résultats montrent l’efficacité du dispositif de la French Tech et l’attractivité grandissante des jeunes entreprises innovantes françaises. Cela étant dit, les études se contredisent les unes les autres. De son côté, le baromètre des start-up du numérique réalisé par Capgemini Consulting et eCap Partner ne comptabilise quant à lui que 460 levées de fonds, soit une baisse de 3,5% par rapport à 2016, mais indique que le montant « moyen » d’une levée de fonds a progressé de 24% d’une année sur l’autre : 3,5 M€ le ticket.
Sachant qu’il faut trouver une « ombre au tableau », on constate que la concentration des entreprises en forte croissance reste très localisée en Ile-de-France. Selon le classement publié par les Echos, 72% des 100 entreprises qui connaissent les plus fortes croissances sont basées à Paris et dans les départements voisins.
Seules 28 sont « en province », principalement dans les régions autour de Lyon, de Marseille, de Nantes ou de Montpellier et Toulouse. On peut donc en conclure que les startups françaises sont performantes, mais de là à dire qu’elles le sont toutes…
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