Depuis 2001, Google a racheté 179 entreprises ou brevets, ce qui lui a notamment permis de dépasser le seuil des 500 milliards de dollars de capitalisation boursière. A ce niveau, sa croissance externe n’est plus fondée sur l’opportunisme, mais sur une stratégie très réfléchie.
En septembre 2018, l’entreprise Google fêtera son vingtième anniversaire. Concentrée sur le développement de son moteur de recherche au cours de ses trois premières années d’existence, Google na cessé de racheter des entreprises et des brevets depuis cette date. Selon l’article cité dans notre revue de web, Google aurait mené 179 opérations de ce type ces 16 dernières années. Les objectifs ? Développer son offre plus rapidement, bien sûr, mais aussi « tuer dans l’œuf » de futurs concurrents potentiels, ou tout simplement des startups prometteuses. Les quatre autres membres des GAFAM (Google, Amazon – qui fête également ses 20 ans cette année – Facebook, Apple & Microsoft) ont de leur côté réalisé au total plusieurs centaines d’acquisitions.
Dans ce contexte, la perspective d’être racheté par l’un des GAFAM n’effraie plus les startuppers. Outre le fait que les fondateurs et dirigeants des startups en question deviennent riches, alors qu’ils sont généralement encore très jeunes, ces opérations confortent la notoriété de la jeune entreprise rachetée. Au final, on peut se demander si les grands événements internationaux – à l’instar du CES de la Vegas – ne sont pas devenus des vitrines permettant aux startups de se faire voir sous leur meilleur jour.
En l’occurrence, l’édition 2018 du Consumer Electronic Show a surtout donné l’occasion de mieux percevoir ce qui pouvait résulter de l’association du numérique, de l’intelligence artificielle et de la pornographie : un « Minitel rose 4.0 », qui augure de nombreuses nouvelles acquisitions (voir également notre revue de web).
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