La start-up basée à Montpellier et Marseille a récemment effectué un tour de table d’envergure et compte étoffer ses équipes d’ici la fin de l’année.
Cela fait tout juste deux ans que la jeune pousse Holivia s’est lancée dans la prévention des risques psychosociaux dans les entreprises en proposant une solution de diagnostic et d’accompagnement des salariés. Aujourd’hui, alors que la start-up compte plus de 15 entreprises, majoritairement de grands comptes et ETI, elle vient de lever 2 millions d’euros pour se déployer à grande échelle.
Améliorer le parcours d’accompagnement
Basée à Montpellier et à Marseille, la start-up a fait de la santé mentale, qui constitue le second motif des arrêts de travail longue durée, son cheval de bataille. Ses fondateurs, dont Jérôme Crest, lui-même ayant connu le stress au travail, et Imad Wakidi, ont imaginé une plateforme à travers laquelle les salariés peuvent prendre la parole de façon confidentielle pour mieux détecter leurs souffrances. Une vingtaine de professionnels sont ainsi à leur disposition, et peut ensuite réorienter le salarié vers des médecins extérieurs. En plus de proposer aux services de ressources humaines un suivi de l’état de la santé mentale de ses salariés, Holivia facilite la veille interne pour améliorer le parcours d’accompagnement.
100 000 salariés suivis d’ici 2024
C’est auprès du fonds américain Acadian Ventures, des business-angels Kevin Polizzi (Unitel), Michaël Cabrol (Easy Recrue), Marc Batty (Dataiku) et Mar Sabatier (Julhiet Sterwen) ainsi qu’avec un apport de Bpifrance que la start-up a levé 2 millions d’euros afin de permettre au plus grand nombre d’être accompagné en renforçant ses équipes de spécialistes du secteur. Holivia souhaite ainsi couvrir 100 000 salariés d’ici deux ans contre 7000 aujourd’hui. Comptant six collaborateurs, la start-up annonce 10 postes disponibles et prévoit de recruter une vingtaine de personnes d’ici la fin de l’année.
Photo: D.R. – Imad Wakidi et Jérôme Crest, fondateurs d’Holivia.