La Journée du Freelance aura lieu le 4 octobre dans le cadre de la Mêlée Numérique. Elle tombe à point nommé, à l’heure où les auto-entrepreneurs voient disparaître une partie de leurs avantages fiscaux.
L’organisation de la première « Journée du Freelance » est le fruit du partenariat entre l’entreprise Freelancr et La Mêlée. Elle aura lieu en parallèle de l’événement dédié à l’emploi dans le numérique, JobsTIC, le 4 octobre.
La journée débutera avec un petit déjeuner au cours duquel seront présentés les résultats du tout récent « baromètre des freelances », réalisé par INOPS, et sera annoncé le lancement du « Hub des Freelances » par La Mêlée (une permanence qui aura lieu chaque 1er et chaque 3ème mercredi du mois, la première se tiendra à Nova Mêlée, rue d’Aubuisson, le 16 octobre 2019 de 14 à 16 heures). Voir le programme détaillé ici.
Quant à l’annonce du gouvernement de mettre fin dès ce 1er octobre à une partie des avantages fiscaux dont bénéficient les auto-entrepreneurs, le sujet sera abordé dès le premier atelier sur le statut du freelance (de 9h à 10h). D’autres ateliers auront lieu durant cette journée (gestion des entretiens, définition des prix, prospection…).
Le point d’orgue de la journée sera la table-ronde intitulée « Freelance versus Grands Comptes : quelle place pour les freelances dans la politique achat des grandes entreprises ? ». Les intervenants seront Françoise Odolant, Responsable Médiation des Entreprises au Ministère de l’Economie et des Finances, Laurent Levy d’INOPS, Simon Lovino, expert de la fonction achat, Olivier Martin de Freelance-Info et Célia Chauvet de La Collab. Pourquoi cette table-ronde ? « La France compte 930 000 freelances cette année, selon l’étude Malt, et le cap du million devrait être franchi en 2020, répond Bernard Martinez, Délégué Régional Occitanie-Sud Ouest de Freelancr. Si ce chiffre continue de progresser, c’est notamment parce que les grandes entreprises souhaitent développer leurs relations avec les freelances, à la fois pour renforcer leur niveau d’expertise et pour pallier les difficultés de recrutement. »
Pascal Boiron, MID e-news