La startup toulousaine spécialisée dans les étiquettes nominatives vient de signer une licence avec la « Juve » et multiplie les projets de croissance.
Sandrine Jullien-Rouquié, la co-fondatrice et patronne du Ludilabel peut avoir le sourire : la startup toulousaine, spécialisée dans la fabrication et la vente sur Internet d’étiquettes personnalisées (pour les vêtements et les équipements des enfants scolarisés, des séniors, etc.) vient de signer une licence avec l’un des clubs de football les plus prestigieux du monde : la Juventus de Turin. Cerise sur le gâteau : les négociations ont été bouclées sans que Ludilabel sache que la « Juve » allait recruter Cristiano Ronaldo, le quintuple ballon d’or portugais. Pour convaincre le club, Ludilabel s’est engagé à développer son site de production de Milan (voir notre article de février 2018). Cette licence donne également un coup d’accélérateur au développement de Ludilabel au Portugal, où l’entreprise prévoit de s’implanter (et de couvrir également le marché brésilien). En France, Ludilabel a également signé une licence qui rencontre un gros succès avec « Monsieur-Madame », qui vient s’ajouter aux licences signées avec Disney ou Marvel.
Ludilabel reste au centre de Toulouse
Les périodes de rentrées scolaires sont logiquement les plus chargées pour l’entreprise (jusqu’à 5 000 commandes par jour), dont l’effectif monte à plus de 60 personnes et qui travaille en 3×8 heures, au lieu de 22 habituellement. Située rue de la Colombette à Toulouse, Ludilabel avait songé à quitter l’hyper-centre de la « Ville Rose » pour s’installer en périphérie. Le projet a été abandonné parce l’entreprise a eu l’opportunité d’acquérir de nouveaux locaux dans l’immeuble voisin de la rue de la Colombette. En résumé, la fabrication des étiquettes reste sise dans les anciens locaux, tandis que « l’annexe » (c’est le surnom des nouveaux locaux) accueillera le support téléphonique (français, anglais, italien, espagnol, portugais…) et le service des développeurs web, qui font en fait la vitrine de Ludilabel. « Nous pourrons y accueillir jusqu’à 30 personnes, précise Sandrine Jullien-Rouquié. Notre grande fierté, c’est d’avoir passé le cap de 100 000 expéditions dans 80 pays ! » Pour couronner son succès, Ludilabel pourrait aller aux Etats-Unis, en Allemagne et dans les pays de l’est : elle y pense.
Deux anecdotes pour conclure. La première, c’est que les étiquettes sont de plus en plus souvent commandées par les grand-parents, car les parents sont souvent « trop occupés », pour le faire (et les grands-parents passent des commandes plus complètes, « no comment »). La seconde, c’est que l’on peut s’étonner de voir qu’une entreprise signe avec un club de football italien mais qu’il n’y a rien de signé avec un club français (football ou rugby). « Des négociations sont en cours » : Sandrine Jullien-Rouquié n’en dira pas plus. Avec Ronaldo comme « commercial », on peut être optimiste !
Pascal Boiron, MID e-news