Le leader des services numériques de recherche immobilière, Mon Chasseur Immo, boucle une levée de fonds de 10 millions d’euros. La proptech Montpelliéraine veut développer son réseau de mandataires et améliorer sa plateforme.
La fin des agences traditionnelles
Dans les transactions immobilières « L’acheteur est le grand délaissé des services immobiliers » constate Frédéric Bourelly, CEO de Mon Chasseur Immo.
Dix ans après sa création, cette startup a pour ambition de simplifier les achats de biens immobiliers. La plateforme promet donc un gain de temps considérable grâce à ses outils (listing, scoring) pour les chasseurs. Les acheteurs, eux, bénéficient d’un service de négociation du prix du bien ainsi qu’un temps de recherche divisé par 10. Une application reliant l’acheteur et le chasseur a été conçue pour permettre un suivi partout et à tout moment.
Les chasseurs immobiliers sont des mandataires indépendants et formés qui vont vous aider à trouver votre prochaine propriété. Ils ont déjà accompagné à ce jour, plus de 5000 acheteurs immobiliers dans leur projet.
Une levée record
Après une première levée de fonds de 2 millions d’euros en 2018, la proptech révèle le 10 mai 2022 avoir récidivé avec 10 millions d’euros. Ce tour de table est mené par IXO Private Equity ainsi que Galia Gestion. Des actionnaires historiques tels IRDI Capital Investissement, Sofilaro et plusieurs business angels ont renouvelé leur engagement.
« Nous avons été séduits par le projet de Frédéric Bourelly et son équipe, basé sur une solide assise digitale couplée à des services à forte dimension humaine pour les clients » confie Rémi Chériaux, directeur de Participations chez IXO Private Equity.
Frédéric, CEO, se dit « ravi du tour de table » et de « leur confiance pour cette phase de Scale-Up ».
10 000 transactions d’ici 2026
Ce tour de table va permettre à la start-up de développer son activité en France, notamment avec des ouvertures de bureaux à Toulouse, Bordeaux, Lille, … La proptech veut multiplier par 10, son réseau de chasseurs pour atteindre les 1000 mandataires d’ici 2026. Frédéric Bourelly nous témoigne « Nous voulons amplifier la présence partout en France et en Europe ».
La jeune pousse prévoit aussi d’investir dans le marketing et d’accélérer la croissance de sa plateforme digitale, en y intégrant notamment l’intelligence artificielle pour automatiser les tâches. Un plan de recrutement va être lancé pour soutenir ses ambitions. Un chiffre en vue, 10 000 transactions par an d’ici 2026. Cela représentera une transaction sur 100 sur le marché français.
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