Spécialisée dans la détection des nuisances via des capteurs et des objets connectés, la jeune pousse toulousaine Rubix veut tourner une nouvelle page et devient Ellona. Un nom plus féminin plus orienté vers la data selon la start-up, dont elle souhaite se rapprocher dorénavant.
Une véritable transition
Passer d’une mission de mesure à une mission l’intelligence environnementale ? C’est l’idée qui a germé dans les locaux de Rubix, devenu Ellona, ces derniers mois suite aux besoins exprimés durant la crise sanitaire. Pour cela, la jeune pousse a décidé de s’orienter vers la data afin d’être capables d’identifier les données qu’elle mesure grâce à ses capteurs. Une pratique qui nécessite le renforcement ses banques de données à partir de ses propres outils, déployés sur différents sites tels que des sites de traitement de déchets ou industriels, ce qui permet à Ellona d’identifier les odeurs, particules, et sons qui l’entourent dans un environnement donné, afin de pouvoir prévenir en conséquence. Jusqu’alors dédiée aux capteurs extérieurs dans cette démarche « data », la start-up prévoit de faire de même dans un second temps pour ses capteurs intérieurs.
Une importante levée de fonds prévue
Pour opérer cette transition, Ellona a annoncé la préparation d’un tour de table d’une vingtaine de millions d’euros pour l’été 2022. Une belle levée de fonds qui devrait permettre à la start-up d’accélérer le développement d’une solution de portiques équipés de capteurs optiques capables de détecter une charge virale via l’haleine. En phase de test dans un hôpital anglais, la solution devrait être déployée dans les gares et les aéroports d’ici 2024. Par ailleurs, la jeune pousse souhaite doubler ses effectifs et ambitionne d’ouvrir une filiale en Asie où elle réalise le plus gros de son chiffre d’affaires.
Photo: Le Watchtower 1 de Rubix surveille la qualité de l’atmosphère extérieure. ©DR Source Rubix.