EyeLights, start-up toulousaine spécialisée dans la réalité augmentée, attire l’attention de SHOEI, géant japonais des casques moto. Ensemble, ils dévoilent à l’EICMA 2024 un casque connecté qui illustre le dynamisme de l’innovation numérique en Occitanie.
Un motard moderne, c’est bien plus qu’un passionné de vitesse. C’est un pilote exigeant, qui rêve d’une route sans compromis entre plaisir de conduite et sécurité absolue. C’est précisément ce défi qu’ont relevé EyeLights et SHOEI en intégrant une technologie de projection tête haute dans la gamme des casques GT-AIR.
Cette alliance illustre la force d’attraction de l’écosystème numérique toulousain. Fondée en 2016, EyeLights a su transformer une technologie issue des avions de chasse en une solution adaptée aux motards. Depuis son premier affichage tête haute (HUD) lancé en 2017, l’entreprise s’est affirmée comme leader du marché, séduisant des utilisateurs en Europe, aux États-Unis et au Japon. Une reconnaissance qui atteint un sommet en 2024 avec cette collaboration prestigieuse.
SHOEI, icône mondiale du casque moto haut de gamme, intègre désormais la micro-projection nano-OLED d’EyeLights, permettant aux motards de consulter guidage GPS, vitesse et alertes à trois mètres devant eux, sans détourner le regard. Comparée aux solutions traditionnelles, cette innovation réduit le temps de réaction de 32 %, selon l’IFSTTAR (Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux). Une avancée notable, surtout pour un public soucieux de sécurité.
« Ce partenariat avec SHOEI représente l’aboutissement de notre vision », confie Romain Duflot, Fondateur et CEO d’EyeLights. L’intégration d’une telle technologie par un géant japonais démontre le rayonnement international des solutions numériques développées en Occitanie.
L’EICMA 2024, rendez-vous incontournable des passionnés de moto, devient la scène de cette collaboration. Alors que l’Occitanie se positionne comme un hub d’innovation, une question se pose : comment ce partenariat influencera-t-il les futures tendances de la mobilité connectée ?