Ils se définissent comme « producteur audiovisuel à 360° » pour souligner l’étendue de leur offre. Master Films renforce son activité grâce à sa dernière proposition de films digitaux.
La réalisation d’une fiction pour le planetarium du Pic du Midi, mêlant tournage classique et digital, illustre à elle seule le virage de Master Films dans les contenus digitaux. Une compétence qui vient renforcer la proposition de l’entreprise toulousaine de couvrir l’ensemble des métiers de la production audiovisuelle destinée aux entreprises, PME ou grands groupes, ainsi qu’aux chaînes de télévision (excepté pour les longs métrages).
« Nous pouvons répondre à l’intégralité des besoins en images d’une entreprise. Des films pour la communication interne ou externe, des prestations événementielles telles des conférences de presse nécessitant des écrans, micros ou films mais aussi des captations de direct font partie de notre palette. Nous rencontrons de ce fait peu de concurrents sur ces trois métiers à la fois », explique Bernard Birebent, PDG de Master Films. Le savoir-faire digital, notamment interactif, est venu dernièrement alimenter l’offre des productions de films jusqu’à représenter 10% du chiffre d’affaires de Master Films, établi à 11 millions d’euros en 2017 pour quarante-huit salariés.
Un nouvel atelier de création de 2000 m²
« La société a été créée en 1992. Depuis, nous vivions un peu cachés. Notre image historique ne correspond plus à nos compétences actuelles. Nous avons beaucoup embauché de jeunes en production ces cinq dernières années, qui sont étonnés de nos capacités maison », souligne Bernard Birebent. D’où le choix d’une communication dépoussiérée avec une nouvelle charte graphique et une signature plus adaptée à l’offre globale de Master Films : « la fabrique à images ».
Chaque année, le producteur investit 6 à 8% de son chiffre d’affaires en équipements ou technologies digitales, tel un mur plein jour interactif. Présent à Toulouse et Paris, Master Films vient de louer un atelier de 1200 m² dans la Ville rose en complément de ses bureaux de 2000 m². « Ce nouvel atelier de fabrication servira à l’habillage des écrans interactifs, la création de décors pour des publicités ou de scènes pour des salons d’entreprises », souligne Bernard Birebent.
Enfin, d’ici fin 2018, le producteur audiovisuel devrait conclure un partenariat avec une société toulousaine de vols privés pour équiper un de leurs avions de systèmes de prise de vue aérienne. « Nous sommes des spécialistes du film aéronautique et spatial avec Airbus comme client historique et nous étions partenaire d’Aerovision pour la réalisation d’images aériennes, mais leur Falcon n’était plus opérationnel. » Une gamme de compétences toujours plus large qui se confirme.
Isabelle Meijers