Innovation majeure de la medtech montpelliéraine, un financement significatif va propulser la commercialisation de son dispositif révolutionnaire, apportant de l’espoir à des milliers de femmes confrontées à l’infertilité.
Dans une avancée spectaculaire pour la biotechnologie, Womed, basé à Montpellier, ouvre un nouveau chapitre dans la prise en charge de l’infertilité féminine. Cette entreprise audacieuse, armée désormais d’un financement de 6 millions d’euros, s’attaque aux adhérences intra-utérines, facteur clé d’infertilité, avec un dispositif médical novateur.
Le dispositif de Womed, le Womed Leaf, est le fruit d’une recherche avancée menée à l’Université de Montpellier. Ce pansement utérin prévient la formation d’adhérences intra-utérines, fréquemment à l’origine de fausses couches et de problèmes de fertilité. Un premier essai clinique a prouvé son efficacité, et une seconde phase d’essai, impliquant 160 patientes dans plusieurs centres internationaux, vient de se terminer, ouvrant la voie à une commercialisation imminente.
La stratégie de commercialisation de Womed démarre en Europe avant de s’étendre aux États-Unis, en attente de l’approbation de la FDA. Le potentiel de marché est significatif, avec une estimation de 1,5 million de patientes affectées annuellement. La production se fera en France, une partie étant assurée au CNRS. Pour la distribution, Womed envisage une collaboration avec un partenaire stratégique.
Parallèlement, Womed s’intéresse à d’autres pathologies féminines complexes telles que les fibromes utérins et l’endométriose. Avec une technologie de polymères innovante, la medtech entreprend des recherches pour administrer des traitements ciblés directement dans l’utérus, répondant ainsi à des besoins médicaux jusqu’alors peu explorés.