La startup spécialisée dans la détection des cybermenaces via l’intelligence artificielle n’a pas chômé en 2024 : son chiffre d’affaires a explosé. Elle s’impose plus que jamais comme un nom à suivre dans l’écosystème numérique occitan, portée par des contrats costauds et une techno qui mise sur la précision.
Custocy, c’est avant tout une équipe où un tiers des cerveaux sont docteurs ou doctorants en IA et cybersécurité. Leur outil ? Un Network Detection & Response (NDR) dopé à l’IA collaborative, capable de surveiller des réseaux jusqu’à 25 000 assets et 1 500 sous-réseaux. En 2024, deux contrats publics majeurs ont fait décoller la boîte, tandis que des partenariats avec REEL IT et le suédois Enea ont ouvert des portes à l’international. Cerise sur le gâteau : le prix du « Produit de l’année » au Cyber Show Paris, qui valide une techno taillée pour les infrastructures complexes. Sébastien Sivignon, le boss, résume: « Nous bénéficions d’un NDR souverain de nouvelle génération et opérationnel, qui a déjà démontré sa performance sur des projets de grande ampleur. »
Cette croissance n’est pas juste un chiffre sexy. Elle pose Custocy comme une réponse française aux enjeux de cybersécurité, avec un accent sur la souveraineté des données – Un argument qui marque auprès des acteurs publics et privés frileux des solutions étrangères. Pour 2025, la startup voit plus grand : une V3 avec réponse automatique aux attaques et un nouveau round de R&D avec l’INRIA et le CNRS. Le plan ? Amplifier les ventes via des partenaires pour transformer l’outil en service managé. Reste à voir si l’élan tiendra face à un marché qui ne dort jamais.
Sur la photo: Sébastien Sivignon, CEO de Custocy. (©DR).
