Spécialisée dans les technologies numériques, l’entreprise Aestetype a présenté son « media expérientiel » lors du festival « Sybillium » au centre culturel Bellegarde de Toulouse.
Qu’est-ce qu’un « media expérientiel » ? Concrètement, il s’agit d’une solution fondée sur les technologies de réalité virtuelle, sachant que le corps de « l’expérienceur » devient l’interface et le matériel qui permet de passer à la scène suivante. Pour présenter le système, le Toulousain Aestetype a choisi la pièce de danse contemporaine « Radical Choregraphic Object » (RCO) et a organisé deux sessions lors du festival « Sybillium » au centre culturel Bellegarde de Toulouse.
A quoi cela sert-il ? « Tout d’abord à permettre aux professionnels de l’audiovisuel d’interagir avec leurs publics, alors que l’on est habitué à des formats linéaires, qui ne fonctionnent que dans le sens qui va de l’émetteur au spectateur », explique Frédéric Daubagna, réalisateur du spectacle et patron d’Aestetype. Dans un contexte où les images ont été filmées à 360°, les possibilités de narration sont très nombreuses. Pour bien comprendre le concept, le mieux est de participer à une session (les prochaines auront lieu à Saint-Orens le 24 mai 2018. De fait, ni la vidéo ni l’écrit ne permettent de saisir ce qu’est un « media expérientiel » dans sa globalité.
Touche à tout du numérique, Aestetype propose – dans un tout autre registre – des parties de football « en réalité virtuelle », en amont de la Coupe du Monde, qui aura lieu en Russie du 14 juin au 15 juillet 2018.
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