Quasiment tous les métiers du numérique sont aujourd’hui dits « en tension », c’est-à-dire que le nombre d’offres d’emploi est supérieur au nombre de demandes et de candidats.
A l’inverse de nombreux secteurs d’activité, celui du numérique semble connaître une « pénurie » de candidats. Concrètement, il y a plus d’offres d’emploi que de demandes et de candidats. C’est également vrai pour la région Occitanie, riche de deux métropoles et d’une dizaine de pôles dédiés en tout ou partie aux métiers du numérique.
La situation peut sembler paradoxale, dans une région – l’Occitanie, donc – où le taux de chômage de 11,7%, selon les chiffres publiés par Pôle Emploi. C’est une légère baisse par rapport à 2015 (le taux de chômage dépassait alors 12%), mais cela reste deux points de plus que la moyenne nationale.
Si tous les postes proposés dans le secteur du numérique était pourvus, le taux serait légèrement inférieur et la région Occitanie n’aurait pas la peu enviable seconde position dans le classement des régions françaises les plus pauvres !
S’il faut trouver une explication, ce n’est pas du côté de l’enseignement supérieur qu’il faut aller chercher. Le nombre d’étudiants formés localement aux métiers du numérique serait suffisant pour satisfaire les besoins des entreprises de la région. Que se passe-t-il alors ? En fait, on assiste bien à une « fuite des cerveaux », vers Paris et l’Ile-de-France, bien sûr, mais aussi vers d’autres territoires, en France ou à l’étranger.
C’est dans ce contexte qu’il faut apprécier des initiatives telles que celle de JobsTIC à Toulouse, qui aura lieu le 28 mars 2017. D’ores et déjà, plusieurs dizaines d’offres d’emploi sont consultables sur le site dédié.
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