L’entreprise de cybersécurité Scassi, à Labège près de Toulouse, vient de racheter la société toulousaine Snootlab, spécialisée dans les objets connectés.
Expert en cybersécurité des systèmes d’information métiers et des systèmes critiques, Scassi, basée à Labège, annonce à ToulÉco le rachat, au printemps dernier, de la société Snootlab. Cette dernière, en difficulté financière depuis quelques mois, disposait de compétences dans la conception, fabrication et distribution de produits et services industriels cybersécurisés. « Ce rapprochement est pertinent parce que l’industrie 4.0 se caractérise par la convergence de l’IT (technologies de l’information) et de l’IOT (objets connectés) », argumente Laurent Pelud, président fondateur de Scassi.
En effet, les composants IOT dans le secteur de l’industrie représentent un enjeu majeur de cyber-sécurité car ils sont des « entrées » potentielles pour les hackers. « Ces équipements posés sur des outils sont reliés directement au système d’information de l’entreprise, où se trouvent toutes les datas, et sont donc régulièrement attaqués, avec des conséquences qui peuvent être graves », prévient le PDG de Scassi. L’industriel Vinci Construction utilise par exemple sur ses chantiers des outils connectés qui permettent de mesurer l’activité des grues, afin de mieux en assurer la maintenance et éviter les accidents. Des composants fabriqués par… Snootlab.
Grâce à ce rachat, Scassi intègre donc dans ses locaux une ligne de production de composants IOT utilisés dans l’industrie, mais aussi deux ingénieurs ainsi que le fondateur de Snootlab, Frédéric Jourdan, qui prend la responsabilité de toute cette activité au sein de l’entreprise. Scassi vise entre 8 et 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020 (contre 4,8 millions d’euros en 2018) et cherche à réaliser d’autres opérations de croissance externe.
PME et cybersécurité
Les grands comptes comme Airbus, Thales, Stelia, la Maaf, Actia, Renault, ou encore les hôpitaux de Toulouse, représentent 90 % du chiffre d’affaires de Scassi. Néanmoins, les PME commencent à s’intéresser de près à la question de leur cybersécurité. « Il y a un frémissement de ce coté là », confirme Laurent Pelud, même s’il constate que beaucoup hésitent à franchir le pas pour se faire accompagner. « Cela représente un investissement pour elles, mais aussi une remise en cause de leur organisation, ce qui n’est pas simple ».
Aujourd’hui les menaces les plus courantes viennent de hackers qui bloquent les données et demandent une rançon. 50.000 PME d’Occitanie ont été victimes de cyber attaques en 2017 selon le portail régional Cyber’Occ.
En effet, les composants IOT dans le secteur de l’industrie représentent un enjeu majeur de cyber-sécurité car ils sont des « entrées » potentielles pour les hackers. « Ces équipements posés sur des outils sont reliés directement au système d’information de l’entreprise, où se trouvent toutes les datas, et sont donc régulièrement attaqués, avec des conséquences qui peuvent être graves », prévient le PDG de Scassi. L’industriel Vinci Construction utilise par exemple sur ses chantiers des outils connectés qui permettent de mesurer l’activité des grues, afin de mieux en assurer la maintenance et éviter les accidents. Des composants fabriqués par… Snootlab.
Grâce à ce rachat, Scassi intègre donc dans ses locaux une ligne de production de composants IOT utilisés dans l’industrie, mais aussi deux ingénieurs ainsi que le fondateur de Snootlab, Frédéric Jourdan, qui prend la responsabilité de toute cette activité au sein de l’entreprise. Scassi vise entre 8 et 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020 (contre 4,8 millions d’euros en 2018) et cherche à réaliser d’autres opérations de croissance externe.
PME et cybersécurité
Les grands comptes comme Airbus, Thales, Stelia, la Maaf, Actia, Renault, ou encore les hôpitaux de Toulouse, représentent 90 % du chiffre d’affaires de Scassi. Néanmoins, les PME commencent à s’intéresser de près à la question de leur cybersécurité. « Il y a un frémissement de ce coté là », confirme Laurent Pelud, même s’il constate que beaucoup hésitent à franchir le pas pour se faire accompagner. « Cela représente un investissement pour elles, mais aussi une remise en cause de leur organisation, ce qui n’est pas simple ».
Aujourd’hui les menaces les plus courantes viennent de hackers qui bloquent les données et demandent une rançon. 50.000 PME d’Occitanie ont été victimes de cyber attaques en 2017 selon le portail régional Cyber’Occ.
Sophie Arutunian, Touléco