Ouvert au public à partir du 23 avril 2022, l’espace proposera tout un catalogue d’expériences immersives et sensorielles à découvrir en famille ou entre amis. Rencontre avec Véronique Lima, gérante de l’établissement.
Affronter des dragons dans des mondes fantastiques, remonter dans le temps pour sauver une planète dévastée, partir à la découverte des secrets de la Pyramide perdue de Nebka ou encore secourir un vaisseau spatial d’une explosion solaire imminente… telles étaient les promesses d’expériences immersives et sensorielles que s’engageait à tenir la société Dreamaway, une jeune franchise d’espaces de réalité virtuelle déjà présente dans dix villes de France. À l’occasion de l’ouverture de son nouveau site en plein cœur de Toulouse, la rédaction de Midenews a tenu à aller voir cela de plus près.
Aussitôt arrivés dans les locaux épurés de Dreamaway, Véronique Lima, passionnée de high-tech et gérante du lieu, nous invite chacun à rejoindre un box individuel dans lequel les « game masters » Aymeric et Damien nous équipent. HTC Vives sur la tête et manettes à la main, nous voici en un claquement de doigts quatre fantassins dans une salle virtuelle appelée l’animus. Nous nous observons, nous familiarisons avec notre nouveau corps, nous déplaçons, jouons avec les éléments, vérifions que nos avatars (d’un réalisme saisissant) sont capables de danser la macarena, puis nous embarquons pour la Grèce Antique et à la recherche du légendaire navire des Argonautes. Passées les 45 minutes nécessaires pour résoudre une série d’énigmes et combattre une poignée de créatures mythologiques, nous retirons nos casques, conquis.
Le cinéma 4.0
C’est à peine remis de nos émotions que nous nous installons dans un grand canapé près du bar pour retrouver Véronique, visiblement ravie de nos retours et pressée de nous en dire davantage sur les différentes spécificités du lieu. « La particularité de Dreamaway est de penser la réalité virtuelle comme la nouvelle alternative du cinéma », prévient-elle. « Nous voyons les expériences que nous distribuons comme des films dont vous êtes l’acteur. Nous travaillons avec des studios comme Ubisoft ou Wannadev, et constatons qu’il y a une réelle filière qui est en train de se créer en ce sens. Il existe autour de cet écosystème des acteurs extrêmement innovant, et de toute évidence les expériences vont, dans les années à venir, être de plus en plus belles, de plus en plus riches », ajoute la gérante.
Divertissement, culture et formation au cœur du projet
Alors que les espaces de réalité virtuelle se font de plus en plus présents, Véronique Lima nous confie que la stratégie de Dreamaway est de compter sur la diversité de son catalogue d’expériences pour se démarquer de ses concurrents. « Nous sommes la 1re franchise de réalité virtuelle qui incarne une vision multi-usage de la VR. Nous avons à la fois une dimension divertissement, aujourd’hui très développée par les autres franchises, mais aussi une dimension culturelle avec des propositions, disons moins interactives, mais qui nous tiennent tout autant à cœur », précise la gérante. Destinées tout autant au grand public qu’aux écoles, ces expériences culturelles permettent entre autres de voyager dans le temps dans le corps d’une femme sapiens, de plonger au cœur même du travail du Claude Monet dans sa ville de Giverny, ou encore de visiter la célèbre « Annexe secrète » de la maison d’Anne Frank. Enfin, Dreamaway développe en parallèle des expériences de formation qui devraient être disponibles son site toulousain dès le mois de septembre. Ces dernières devraient concerner l’apprentissage des gestes qui sauvent, la maîtrise des incendies ainsi que la sensibilisation au harcèlement sexuel en entreprise et au handicap.
Tout publics
Forcément, la diversité du catalogue de Dreamaway va de pair avec la diversité de son public. « Là où nos concurrents ont une clientèle composée majoritairement de jeunes gamers, la nôtre affiche une moyenne d’âge de 38 ans. Nous cherchons à attirer un public très varié, notamment avec des créations comme Aqualia, destinée aux enfants de 9 ans, mais aussi avec des escapes games et des jeux d’aventure qui plaisent à toutes les générations », confirme Véronique Lima. Par ailleurs, la gérante précise que la clientèle de la franchise est à « 50 % masculine, 50 % féminine ».
« Toulouse mérite ce genre d’espaces »
Ouvert du mardi au dimanche, la réservation se fait sur le site internet de Dreamaway, où il est demandé aux citadins de sélectionner l’expérience de leur choix, avant d’indiquer la date et l’heure à laquelle ils souhaitent à laquelle ils se présenteront au 23 rue d’Astorg, adresse du site. Un choix géographique au cœur de la ville rose important pour Véronique Lima, Toulousaine depuis l’enfance. « Je pense que Toulouse mérite ce genre d’endroit. En termes de divertissement quand on est toulousains, ce n’est pas simple de trouver des espaces de jeux. Je me souviens, plus jeune, il y avait en ville des bowlings, des salles de billards, des salles de cinéma. Aujourd’hui ces lieux se déplacent en périphérie, comme l’a prouvé la récente fermeture de l’UGC de Jean Jaurès. Avec ce nouveau espace, je veux vraiment offrir un divertissement de loisir et culturel pour permettre aux Toulousains et aux Toulousaines d’avoir ce type de service directement sur place. Je pense que c’est important pour la ville d’avoir ce genre projets qui rassemble, quels que soient les âges, les milieux, les appartenances ».
« On ne pourra pas tous aller voir la Grande barrière de corail »
Convaincue par la technologie de la réalité virtuelle, l’ancienne ingénieure de formation estime que nous vivons aujourd’hui les prémices d’une « révolution à la hauteur de celle d’internet ». Seulement, là où certains peuvent craindre les bouleversements à venir, Véronique Lima choisit d’y voir un avancement très positif. « On ne pourra pas tous aller voir la Grande barrière de corail. Premièrement parce qu’on n’en a pas tous les moyens, et secondement parce qu’il serait malheureux d’aller polluer les océans avec un tourisme exacerbé. Mais en même temps, il est triste de ne pas pouvoir voyager. Il faut que l’on se donne des rêves. C’est pourquoi je crois beaucoup en la réalité virtuelle, et j’estime avoir une responsabilité. Si on peut leur permettre de s’évader sans faire du mal à la planète, j’en suis très heureuse », conclut-elle.
Le nouvel espace de réalité virtuelle ouvrira ses portes au grand public à partir du 23 avril 2022 au 23 rue d’Astorg. Pour l’occasion, la société propose une offre spéciale de 50 % de réduction avec le code promotionnel DREAMOPEN, valable jusqu’au 31 mai 2022. Pour plus d’informations, rendez vous sur le site https://www.dreamaway.fr/experiences/
Sur la photo : L’équipe de Dreamaway au complet dans son nouvel espace, avec de gauche à droite, Aymeric, Véronique et Damien. © Clément Seilhan.