Docteur en sciences de gestion et universitaire pendant 10 ans, Cyrille Mandou est depuis la rentrée 2016 directeur de Digital Campus Montpellier. Fortement impliqué dans l’écosystème local du numérique, l’école sera l’un des grands partenaires de la Nuit des Réseaux Montpellier, le 7 juin prochain. Cyrille Mandou précise les ambitions de Digital Campus Montpellier pour 2018 et présente le groupe auquel appartient l’école : le discret Studialis-Galileo.
- Le nom Digital Campus est plus connu que celui du groupe auquel appartient l’école, Studialis-Galileo : pouvez-vous nous le présenter en quelques mots ?
Cyrille Mandou : Le groupe a toujours préféré mettre en avant le nom de ses écoles que le sien. Les noms des écoles sont aujourd’hui des marques : Digital Campus, bien sûr, mais également ESG, ESARC ou encore le Cours Florent, qui est d’ailleurs présent à Montpellier. En France, nous parlons de Studialis parce que c’est sous ce nom qu’opère le groupe international Galileo. En l’occurrence, Galileo est le 3ème acteur privé de l’enseignement supérieur au niveau mondial. En France, Studialis compte près de 25 écoles et va poursuivre son développement, par exemple en créant un Cours Florent à Bordeaux.
- Quel est aujourd’hui le positionnement de Digital Campus ?
Cyrille Mandou : L’ADN de Digital Campus, ce sont les métiers de demain ! Par définition, on ne sait pas précisément quels sont ces métiers et notre atout est justement d’être continuellement en veille et très réactif. C’est notamment pour cela que nous sommes très impliqués dans la vie de l’écosystème du numérique, ici à Montpellier. Entre autres exemples, nous hébergeons La Mêlée dans cette ville, association dédiée au numérique en Occitanie, et nous serons également très présents lors de la Nuit des Réseaux, le 7 juin prochain. Pour rappel, Digital Campus Montpellier a été créé voici deux ans et accueille cette année 100 étudiants. Ils seront 150 en 2018. Par ailleurs, Digital Campus compte 5 écoles au niveau national (Bordeaux, Lyon, Montpellier, Rennes et Toulouse) et ce du Bachelor au Mastère. En Occitanie, nous avons toujours le projet de créer une école dans une ville moins grande que Toulouse ou Montpellier.
Enfin, je voudrais donner quelques dernières précisions en ce qui concerne les enseignements dispensés par Digital Campus. La vocation de l’école est de former à tous les métiers du web, à l’exception de celui de développeur, en formation initiale comme en formation professionnelle. Et concernant Digital Campus Montpellier, nous allons lancer à la rentrée 2017 un bachelor « chef de projet web ».
Propos recueillis par Pascal Boiron, MID e-news