Le 6 décembre dernier à Toulouse, dans le cadre de La Mêlée Géodata, un mapathon était organisé par FabSpace 2.0, Magellium et CartONG. Objectif : soutenir la communauté du Mali en cartographiant la ville de Bamako sur OpenStreetMap.
6 décembre 2017, 17h30 : une vingtaine de contributeurs est à pied d’œuvre dans les locaux de la Cantine d’Aubuisson à Toulouse. Réunis par FabSpace 2.0, Magellium et CartONG, ces participants sont venus découvrir comment contribuer à OpenStreetMap (OSM), le « Wikipédia des cartes », tout en enrichissant la cartographie de la capitale malienne Bamako. Aujourd’hui en effet, la couverture globale d’imagerie satellite disponible permet de numériser facilement à distance des routes, des bâtiments ou encore des cours d’eau. « Il suffit d’un ordinateur, d’une souris et d’une connexion internet, résume Nicolas Decoster, Ingénieur au sein de la société Magellium spécialisée dans la géo-information et le traitement d’image. Ouvert à tous, ce mapathon a rassemblé des professionnels de la géomatique, des doctorants, mais également des néophytes car il n’y a pas besoin d’être un expert pour collaborer à OpenStreetMap. Dans une ambiance très conviviale, les contributeurs les plus expérimentés et des facilitateurs étaient là pour accompagner les débutants et répondre à leurs questions. »
Le but de cet événement participatif était de soutenir les efforts de la communauté OSM du Mali, qui travaille depuis 2013 au développement de cette carte libre et accessible à tous. « La carte de Bamako n’est pas encore totalement complète, certains quartiers n’y sont pas représentés, précise Augustin Doury, Ingénieur chez Magellium. C’est un travail d’envergure pour la communauté OSM locale, sachant qu’il y a relativement peu de « mappeurs » au Mali. En participant, nous contribuons à accélérer les choses.» A terme, la cartographie précise de la ville permettra de localiser les centres de santé, les pharmacies, les administrations, ainsi que tous les lieux importants pour la vie quotidienne des citoyens de Bamako. A suivre…
Chantal Delsouc, MID e-news