Numérique : plaidoyer pour le tiers nul

Voilà des années que les cabinets de conseil – surtout les anglo-saxons – prédisent l’adaptation des entreprises à un changement important sur la base d’une règle de 3 relativement simple

Un tiers des salariés va donc s’adapter à la nouvelle donne (parce qu’il est composé soit de jeunes qui viennent d’entrer dans l’entreprise, soit de salariés en poste préparés à ce changement), un tiers y parviendra si les investissements nécessaires à leur formation sont mobilisables et mobilisés, et le dernier tiers est celui des « irrécupérables »,car trop âgés, trop opposés aux changements, ou les deux.

Parlons de ce « dernier tiers » en ce qui concerne la transformation numérique des entreprises françaises. موقع ويليام هيل Dans l’Hexagone, on considère qu’il s’agit d’un « gros » tiers, voire que c’est un boulet dont il va être difficile de se débarrasser autrement qu’en attendant que ces gêneurs – le plus souvent nés avant 1980 – aient le bon goût de prendre leur retraite. اسرار ماكينة القمار

C’est une situation que les entreprises vivent au quotidien mais qui renversent les rôles : ce ne sont plus les « séniors » qui transmettent leur savoir-faire aux « juniors », mais les juniors qui apprennent aux séniors à se servir d’un PC, d’un smartphone, d’une tablette ou de tout autre terminal numérique.

La véritable transformation numérique, ce serait de réduire ce tiers à une portion très congrue sur la base d’un échange « donnant-donnant » : la maitrise du numérique contre d’autres savoir-faire, pour celles et ceux qui ont le mauvais goût d’avoir plus de 45 ans. تعليم القمار Et ASAP*, comme ils disent.

MID e-news

*ASAP : as soon as possible

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