onepoint : comment recrute une entreprise libérée

L’ESN onepoint est depuis 2016 une « entreprise libérée » et cherche à recruter dans le Sud-Ouest, notamment sur ses sites de Bordeaux et de Toulouse. Entretien avec Sylvie Favre (photo), business leader sur cette zone.

L’entreprise de services du numérique (ESN) onepoint fête cette année son 15ème anniversaire. L’an dernier, le jeune patron de onepoint, David Layani (38 ans), a mis en place une nouvelle organisation, fondée sur le modèle de l’entreprise « libérée ». Il a présenté son projet aux 2 000 salariés de ce groupe international (voir la vidéo en bas de l’article), qui fonctionne comme une grande startup. onepoint est présent dans 7 pays (France, Belgique, Royaume-Uni, Etats-Unis, Luxembourg, Pays-Bas et Chine) et a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 180 M€. Pour le Sud-Ouest (Bordeaux et Toulouse) comme pour toutes les zones géographiques, le groupe parle de « communauté » et pas d’agence ou de « business unit ». Les explications du « business leader » pour ce territoire (OnePoint n’utilise plus le mot « manager »), Sylvie Favre.

  • Vous êtes « business leader » chez onepoint pour la « communauté Sud-Ouest », soit principalement Bordeaux et Toulouse, et non « manager Sud-Ouest » : quelle est la différence ?

Sylvie Favre : Cette nouvelle terminologie n’est pas anecdotique. Elle date de 2016 et de la mise en place d’une nouvelle organisation, fondée sur le modèle de « l’entreprise libérée »*. Concrètement, cela signifie que le groupe s’appuie sur quatre piliers ou types de communauté : les métiers**, les services, les services support et la zone géographique, le Sud-Ouest dans notre cas. Par définition, cela signifie que chaque collaborateur de onepoint peut faire partie de plusieurs communautés en fonction de ses compétences.

  • Quels sont les principaux clients de onepoint et les principaux profils de ses collaborateurs ?

 Sylvie Favre : onepoint réalise environ 80% de son chiffre d’affaires en France avec des grands comptes tels que la Banque de France, la Société Générale, SFR, le Crédit Agricole, la Caisse des Dépôts, le groupe BPCE, Orange, BMW ou les ministères des Affaires Etrangères ou de la Justice. En ce qui concerne les collaborateurs de onepoint, il faut tout d’abord préciser que leur moyenne d’âge est de 35,6 ans, ce qui est plutôt élevé pour une ESN. Pourquoi ? Principalement parce que nous privilégions les profils de consultants confirmés, autrement qualifiés de « séniors ». Cette caractéristique nous permet d’afficher un taux de turn-over particulièrement bas, qui oscille entre 10 et 15%, et nous pouvons légitimement organiser dans nos locaux des ateliers sur « le bonheur au travail ».

  • Présent depuis longtemps sur Toulouse mais en fort développement depuis un an, vous recrutez : quels-sont les principales compétences que vous recherchez ?

Sylvie Favre : On le sait, les métiers du numérique sont dits « sous tension ». Pour la communauté Sud-Ouest, qui compte déjà 220 collaborateurs, nous recherchons essentiellement des développeurs et des consultants confirmés pour les prestations de pilotage en mode agile. Dernières précisions importantes : nous sommes installés au centre de Toulouse, place Occitane, nous y sommes quasiment à parité hommes/femmes et nous mettons en place des « tribus », capables de suivre nos grands clients à l’échelle nationale ou internationale.

Propos recueillis par Pascal Boiron, MID e-news

*Le concept de l’entreprise libérée a été décrit par Issac Getz, dans un livre publié en France en 2012 : « Liberté & Cie » (Fayard ou en poche).

**Les quatre principaux métiers de OnePoint sont : Banque/Finance/Assurance, Industrie/Distribution/Energie/Pharmacie, Services/Médias/Télécoms et Administration/Services Publics.

onepoint proposera une conférence lors du prochain JOB’s TIC, le 28 mars 2017, de 11h30 à 12h30 : voir ici

La nouvelle organisation de onepoint présentée par son fondateur :