Alors que les jeux utilisant la réalité virtuelle semblaient promis à un bel avenir, la mise en évidence des troubles causés par cette technologies sont en passe de reléguer le succès à… dans longtemps.
Voici quelques jours, le 17 mai 2017, Google a annoncé qu’il allait lancé avant Noöel 2017 un casque de réalité virtuelle autonome, capable de fonctionner sans l’aide d’un ordinateur ou d’un smartphone. On ignore pour l’instant son prix, mais il devrait être fabriqué par HTC et Lenovo. Cette annonce fait suite à une série de lancements de casques de réalité virtuelle, comme l’Oculus Rift (racheté par Facebook), le HTC Vive, le Samsung Gear VR, la Playstation VR (pour Virtual Reality), etc.
Pour l’instant, ces casques sont chers, surtout s’ils doivent s’appuyer sur un ordinateur puissant. Il faudrait donc qu’ils soient fabriqués en bien plus grand nombre pour que les prix diminuent. Mais pour cela, il faudrait aussi qu’il existe beaucoup plus de contenus (jeux, clips, spots promotionnels…). En l’occurrence, c’est là que le bât blesse. Les éditeurs de jeux et les producteurs de contenus estiment qu’une production en réalité virtuelle coûte en moyenne 5 fois plus cher qu’une production classique. Le différentiel est énorme, mais il serait acceptable si le marché existait.
Or, l’utilisation des casques de réalité virtuelle provoque des sensations très désagréables, comparables à celles du mal des transports, aussi appelé « cinétose ». C’est pourquoi on en est venu par parler de « cybercinétose » (voir notre revue de web MID e-news Everywhere). Concrètement, les utilisateurs sont pris de nausées et de divers troubles dès qu’ils utilisent le casque de réalité virtuelle plus de quelques minutes (or, les jeux peuvent durer plusieurs heures !).Donc, les éditeurs portent une attention toute particulière à ce que leurs jeux ne provoquent pas de cybercinétose et multiplie les tests dans ce but. Le problème, c’est que les testeurs eux-mêmes ne « se bousculent pas au portillon ». Il faut dire que le PDG d’Oculus en personne, Brendan Iribe se plaignait déjà du problème lors des premiers tests de l’Oculus Rift. «À chaque fois que j’enfile le casque, ça me rend malade», admettait-il en 2013…
Quelle est la solution ? Le porno ! Non, ce n’est pas une plaisanterie. Le plus important producteur français de films pornographiques, Marc Dorcel, vient de lancer son « in-cul-bateur » pour travailler sur le sujet. On ne vous raconte pas la séance de « brainstorming » qu’il a fallu organiser pour trouver ce nom…
MID e-news
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