Spécialisée dans le e-learning et la création d’applications en réalité virtuelle et augmentée, la société Numix, née à Gaillac en 2014, connaît une croissance florissante.
Jeff Sebrechts et Amélie Raffenaud, les deux cofondateurs de Numix. Crédits : DR et ToulÉco.
Chez Numix, être à la pointe de la technologie n’est pas un concept abstrait. La société réunit une équipe jeune (27 ans de moyenne d’âge) qui met chaque jour au point des modules sur-mesure de formation en ligne (serious game, formation métier) et des applications mobiles haut-de-gamme (visites virtuelles, prototypage 3D, etc.).
A l’origine de l’agence, deux associés aux profils complémentaires : Amélie Raffenaud, 36 ans, originaire d’Albi, et Jeff Sebrechts, 36 ans, tarn-et-garonnais d’adoption. Après un parcours d’une dizaine d’années à Paris – elle dans le webdesign et le e-learning, lui dans l’univers du jeu vidéo – ils décident de retourner dans le sud pour créer leur société.
« Nous avons cherché une pépinière d’entreprises car nous ne voulions pas rester seuls dans notre coin et nous avons fait le choix de Granilia, à Gaillac », raconte Amélie Raffenaud. « Un vrai atout pour nous lancer. » Au démarrage, l’agence travaille en sous-traitance dans le e-learning, puis, dès 2015, mise également sur les applications immersives (via les casques de réalité virtuelle). Une opportunité se présente : un concours d’innovation lancé par Enedis (ex-ERDF). « Nous avons proposé un module destiné à former les techniciens sur des postes à risque en les plongeant dans un décor très réaliste, explique la startupeuse, et nous avons remporté le premier prix de la région nord Midi-Pyrénées. »
Cap sur la recherche et l’innovation
Enedis devient alors un client et d’autres portes s’ouvrent, notamment celles d’Airbus, Constellium, EDF. En parallèle, les projets se multiplient dans le e-learning, pour Yves Rocher, Lacoste ou la RATP. « Aujourd’hui, on ne travaille quasiment qu’avec des clients grands comptes », précise Amélie Raffenaud. « 30 % de notre activité concerne le e-learning et 70 % porte sur des projets de réalité virtuelle ou augmentée. » Avec, à la clé, une croissance florissante. Un chiffre d’affaires doublé chaque année depuis la création, et un effectif passé de deux à onze collaborateurs.
Parmi les projets : la volonté « en cours de réflexion » de faire construire un bâtiment « proche de Gaillac », sans quitter le Tarn, et le souhait de développer un projet ambitieux en interne (création d’un outil et/ou logiciel innovant) permettant d’ouvrir de nouveaux horizons. Quant à l’avenir plus lointain, « aller jusqu’à 1quinze, vingt salariés maximum, pour préserver la proximité dans le travail d’équipe », conclut Amélie Raffenaud. « Et surtout, persévérer dans ce qui nous motive le plus : l’innovation. »
A l’origine de l’agence, deux associés aux profils complémentaires : Amélie Raffenaud, 36 ans, originaire d’Albi, et Jeff Sebrechts, 36 ans, tarn-et-garonnais d’adoption. Après un parcours d’une dizaine d’années à Paris – elle dans le webdesign et le e-learning, lui dans l’univers du jeu vidéo – ils décident de retourner dans le sud pour créer leur société.
« Nous avons cherché une pépinière d’entreprises car nous ne voulions pas rester seuls dans notre coin et nous avons fait le choix de Granilia, à Gaillac », raconte Amélie Raffenaud. « Un vrai atout pour nous lancer. » Au démarrage, l’agence travaille en sous-traitance dans le e-learning, puis, dès 2015, mise également sur les applications immersives (via les casques de réalité virtuelle). Une opportunité se présente : un concours d’innovation lancé par Enedis (ex-ERDF). « Nous avons proposé un module destiné à former les techniciens sur des postes à risque en les plongeant dans un décor très réaliste, explique la startupeuse, et nous avons remporté le premier prix de la région nord Midi-Pyrénées. »
Cap sur la recherche et l’innovation
Enedis devient alors un client et d’autres portes s’ouvrent, notamment celles d’Airbus, Constellium, EDF. En parallèle, les projets se multiplient dans le e-learning, pour Yves Rocher, Lacoste ou la RATP. « Aujourd’hui, on ne travaille quasiment qu’avec des clients grands comptes », précise Amélie Raffenaud. « 30 % de notre activité concerne le e-learning et 70 % porte sur des projets de réalité virtuelle ou augmentée. » Avec, à la clé, une croissance florissante. Un chiffre d’affaires doublé chaque année depuis la création, et un effectif passé de deux à onze collaborateurs.
Parmi les projets : la volonté « en cours de réflexion » de faire construire un bâtiment « proche de Gaillac », sans quitter le Tarn, et le souhait de développer un projet ambitieux en interne (création d’un outil et/ou logiciel innovant) permettant d’ouvrir de nouveaux horizons. Quant à l’avenir plus lointain, « aller jusqu’à 1quinze, vingt salariés maximum, pour préserver la proximité dans le travail d’équipe », conclut Amélie Raffenaud. « Et surtout, persévérer dans ce qui nous motive le plus : l’innovation. »
Emilie Gilmer, Touléco