Toulouse : un psychologue virtuel au CHRS Le Touril

Conçue par la startup toulousaine My Family Up, la solution Regardepsy est expérimentée par les professionnels de l’aide sociale du CHRS Le Touril pour accompagner les femmes en détresse et leurs enfants. 

Marie Françoise Bertrand, Présidente de My Family Up

Depuis janvier, les référents sociaux du Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale Le Touril disposent d’un nouveau soutien dans l’exercice de leur mission d’accompagnement des personnes en détresse : le psychologue virtuel « Regardepsy ». Ce chatbot doté d’intelligence artificielle, capable de reproduire l’expertise d’un psychologue et d’apporter des solutions éducatives personnalisées, a été développé par la startup toulousaine My Family Up. «  Regardepsy est mis à la disposition des travailleurs sociaux qui accompagnent des femmes victimes de violences conjugales ou d’accidents de la vie. Ils peuvent également l’utiliser en équipe, pour comprendre et analyser certains traumatismes ou symptômes liés à des parcours de vie bousculés, comme  par exemple les cauchemars récurrents d’un enfant », explique la psychologue Marie Françoise Bertrand, fondatrice et Présidente de My Family Up.

Une approche collaborative

La solution développée par la startup intègre du contenu expert et un simulateur de comportement. « Nous travaillons en collaboration étroite avec les équipe du CHRS Le Touril pour construire un service sur-mesure. Actuellement, nous centrons notamment notre R&D sur l’expertise des probabilités de profils à risque », ajoute Françoise Bertrand. Au-delà de cette expérimentation, qui se poursuivra jusqu’en juillet prochain, My Family Up se prépare à décliner sa solution auprès d’autres publics, notamment les collectivités territoriales et les acteurs de la silver économie. « Nous travaillons sur une offre  destinée aux aidants et aidants familiaux, qui devrait être finalisée en septembre », confie-t-elle. En plein développement, My Family Up envisage de recruter 9 collaborateurs dans les 3 mois à venir.

Chantal Delsouc, MID e-news