En partenariat avec
.
La French Tech Toulouse fête ses premières années d’existence en tant qu’association. Pour la suite, elle met en place plusieurs programmes afin d’accompagner les entreprises innovantes. Ses actions sont soutenues par l’État, la Région et la Métropole toulousaine.
Avec le retour progressif à la vie normale, la French Tech Toulouse fait le bilan de ses deux premières années en tant qu’association. Celle-ci est « sur un chemin en développement », d’après sa présidente Sandrine Jullien-Rouquié, par ailleurs cofondatrice de la société Ludilabel. Composée de sept membres permanents, l’association dirigée par Alexis Janicot, a pour but de soutenir les entreprises innovantes. La présidente de l’association précise : « Nous avons rassemblé près de 546.000 euros d’aides pour les entrepreneurs. » Et d’ajouter : “vingt-cinq levées de fonds ont été réalisées pour un montant de 164 millions d’euros. »
Vers la création d’une communauté entrepreneuriale toulousaine
La French Tech Toulouse a pour ambition de former une vraie communauté d’entrepreneurs. « Nous rassemblons 235 adhérents et nous avons réalisé 47 rencontres l’année dernière », se félicite Alexis Janicot, qui souhaite également mettre en avant d’autres points forts du bilan. « Nous avons facilité l’accès aux programmes French Tech nationaux, en permettant à cinquante-six entreprises locales d’y accéder », souligne le directeur délégué de la French Tech Toulouse. Autre action positive, la création d’un observatoire des start-up, qui a permis de recueillir près de 27.000 données sur 600 start-up toulousaines. Avec celles-ci l’observatoire a publié trois éditions du baromètre trimestriel toulousain des levées de fonds, le Toulouse Tech Index.
Pour lui, « Toulouse est une capitale French Tech qui monte en puissance », assure-t-il. Tech Atlas rappelle ainsi que 300 des 540 entreprises innovantes que compte la Ville rose sont nées au cours des cinq dernières années. De plus, ces sociétés ont réalisé un chiffre d’affaires de 840 millions d’euros en un an selon Alexis Janicot. « Si vous voulez créer votre entreprise, investissez dans les solutions B2B, la tech pour l’environnement, les solutions de la smart city ou encore la biotech », suggère Sandrine Jullien-Rouquié, soulignant les domaines porteurs.
Trois programmes pour soutenir les start-up dans leur évolution
Même si ces entreprises semblent avoir traversé la crise sans trop y laisser de plumes, beaucoup d’autres n’auront probablement pas cette chance, selon Karim Ben Dia, secrétaire général de l’association. « 10.000 emplois sont menacés et près de 20.000 à 30.000 personnes songent à se réorienter après la crise.” Pour proposer une solution aux personnes sans emploi ou en réorientation, la French Tech Toulouse a créé le programme Tech Transition. Il s’agit d’un dispositif d’information et d’aide à l’orientation vers le monde des start-up. Selon French Tech Toulouse, une vingtaine de salariés participent à ce programme.
Deux autres programmes sont mis en place pour soutenir les start-up dans leur évolution : Scale Up Excellence et La Tech a du cœur. Le premier souhaite accompagner les start-up en hyper-croissance. Cécile Morel, vice-présidente Business de l’association précise que « quinze lauréats de la région auront accès à ce programme. Avec celui-ci, ils pourront par exemple accéder à des workshops pour rencontrer des pairs.” Le second a pour but de soutenir les entreprises innovantes à impact, c’est-à-dire des entreprises à impact positif sur les domaines sociaux et environnementaux. D’après Carole Zisa-Garat, vice-présidente impact de la French Tech Toulouse, « le programme La Tech a du coeur et possède un budget de 120.000 euros. Il concerne 550 entités, dont une centaine à Toulouse. » Elle précise aussi les ambitions de l’association toulousaine : “Nous voulons être leaders parmi les les capitales French Tech sur les sujets d’impact. »
Corentin Bell
Sur la photo : Nadia Pellefigue, vice-présidente de la Région Occitanie (à gauche du coq rouge), Sandrine Jullien-Rouquié (à droite du coq) et Alexis Janicot (derrière le coq rouge) prennent la pose avec une partie du comité exécutif de l’association. Crédit : Corentin Bell.