Arnaud Viala, ancien député et Président du Conseil départemental de l’Aveyron, a rendu visite à l’association La Mêlée le jeudi 3 février dernier afin d’échanger sur les besoins et les attentes des différentes structures locales du numérique.
C’était accompagné de Bertrand Serp, premier conseiller municipal de Toulouse en charge du logement et vice-président de Toulouse Métropole à la transition digitale, et Laurence Arribagé, ancienne députée LR de la 3e circonscription de la Haute-Garonne et adjointe au maire de Toulouse chargée des sports, que Arnaud Viala rendait visite à La Mêlée le jeudi 3 février dernier afin d’échanger sur les besoins et les attentes des différentes structures locales du numérique.
Parmi les différentes problématiques incombées à l’écosystème, le Président du Conseil départemental de l’Aveyron a souligné une certaine stérilité des initiatives impulsées due au manque de cohérence et de communication entre les différents acteurs. « J’ai le sentiment qu’il y a de la confusion, à la fois dans les moyens d’évoluer, mais aussi dans les objectifs de tout un tas d’acteurs qui flèchent des crédits vers des dispositifs comme celui de la Mêlée. Et à l’autre bout de la chaîne, on trouve des acteurs locaux souvent décontenancés et ne sachant pas trop comment se positionner. Finalement, je n’ai pas l’impression qu’il y a plus de facilités par rapport à il y a quelques années à faire évoluer des projets qui correspondent aux territoires », regrette Arnaud Viala. « Aujourd’hui, par exemple, l’ANCT, qui a eu pour mission lors de sa création de coudre le lien entre le territoire et le central, travaille depuis Paris. Même en mettant un référent dans chaque département, en réalité, ce référent ne peut pas gérer toutes les politiques publiques qui lui pleuvent dessus », ajoute-t-il.
Mise en place d’un dispositif ascendant et non descendant
Pour répondre à cette problématique, Arnaud Viala prône un « paradigme à inverser », dans lequel il faudrait que les initiatives qui remontent des territoires soient entendues plutôt que d’avoir des directives descendantes qui, parfois, « génèrent à l’arrivée des dispositifs qui ne correspondent pas aux besoins ». « Aujourd’hui, nous souhaitons à un dispositif ascendant plutôt que descendant. Nous pensons qu’il faudrait d’abord un contrat de territoire, à la dimension de ce dernier et avec des acteurs publics et privés autour de la table, et dont on sort un projet de territoire auquel l’ANCT vient répondre avec des moyens », explique Président du Conseil départemental de l’Aveyron. « Cela nous paraît plus vertueux pour les démarches, afin de permettre que les projets émergent, sinon ce sont ceux qui auront les moyens de répondre aux appels à projets, soit on a ni la force de frappe ni l’avant-gardisme pour être au rendez-vous et ça passe à côté. Et à l’arrivée, c’est quand même l’aménagement du territoire qui est en jeu », prévient-il.
Photo : (©Charlotte Oltra).