Benjamin Böhle-Roitelet lance une startup dans l’IA

Après avoir fondé l’agence Ekito voici 12 ans et créé l’incubateur « Grand Builder » début 2015, Benjamin Böhle-Roitelet quitte ces structures et lance sa startup dans l’intelligence artificielle, Relief.

Benjamin Böhle-Roitelet avec, à droite, Nadia Pellefigue, vice-Présidente de la Région Occitanie en charge du numérique, en mai 2018. © Nadia Pellefigue / 15 mai 2018

Benjamin Böhle-Roitelet a publié son communiqué ce 29 mai 2018. Il y annonce qu’il lance sa propre startup dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA), baptisée Relief. De fait, il quitte l’agence et studio Ekito, qu’il a fondé voici 12 ans, et l’incubateur « Grand Builder », ouvert début 2015.

En ce qui concerne la startup Relief, Benjamin Böhle-Roitelet veut jouer la carte du teasing et ne donne pas de détail. On sait simplement qu’il travaillait sur ce projet depuis plus de 10 mois et que de nouvelles informations seront publiées « au début de l’été et à la rentrée », indique-t-il. Par ailleurs, Relief devrait travailler d’emblée à l’échelle internationale et commence déjà à évoquer une première levée de fonds, laquelle devrait être importante.

Et Benjamin Böhle-Roitelet de préciser dans son communiqué : « Depuis maintenant presque un an, après avoir beaucoup voyagé, m’être ressourcé proche de l’océan, je travaille entouré d’une nouvelle équipe, sur le projet de construction d’une startup de l’IA ambitieuse, qui respecte ces préceptes startups auxquels je crois, et qui attaque un marché monétisé, en y amenant une forme de magie. Ce sera Relief. »

A ce jour, l’équipe est composée des 6 personnes qui ont planché directement sur le projet Relief. Et pour l’instant, la startup n’a pas de locaux fixes : elle est « volontairement éclatée entre Paris et Toulouse », explique-t-il.

Quand il parle de « l’océan », Benjamin Böhle-Roitelet veut parler de Biarritz, d’où il avait piloté la création du « Blue Builder » fin 2015. Cet incubateur est dédié aux startups « océan, surf et action sport » sur le bas de la côte Atlantique française, de Hossegor à Hendaye.

A Toulouse, la transmission d’Ekito aux salariés est en cours. « Ce travail nous a déjà demandé plusieurs mois de travail », indique Benjamin Böhle-Roitelet.

Pascal Boiron, MID e-news