Si les grandes mégalopoles continuent d’attirer beaucoup de monde, les villes dites « moyennes » mettent en avant leurs atouts – dont leur taille humaine – et investissent massivement dans le numérique.
« Enfin ! », diront certains. « Que ce soit dans la voirie ou dans le numérique, c’est toujours l’argent de nos impôts qui est utilisé ! », diront d’autres. Dans les faits, il n’est pas incohérent d’être d’accord avec les deux assertions, ni d’en formuler bien d’autres.
L’évolution actuelle la plus importante, ce n’est pas que les 20 plus grandes villes du monde (qui passent toutes désormais la barre des 20 millions d’habitants) soient bien engagées dans leur transformation numérique (encore que, pour certaines, l’approche du numérique ne semble pas très démocratique) ; c’est que ce sont les villes moyennes qui font aujourd’hui l’actualité du numérique, qui ouvrent des espaces de coworking, des FabLabs, des centres de formation dédiés, bref, qui investissent.
En France, on compte plusieurs centaines de villes dites « moyennes » et, si l’on fait un focus sur l’Occitanie, il n’y a pas que Montpellier et Toulouse : une cinquantaine de villes de plus de 10 000 habitants investissent dans le numérique ou s’apprêtent à le faire (laissons de côté l’accès au haut et au très haut débit, sujet sur lequel les communes ne sont pas totalement autonomes…). Il est impossible de le citer toutes ici mais des actions remarquables ont d’ores et déjà été menées à Nîmes, à Montauban, à Perpignan, à Tarbes, à Béziers, à Albi, à Narbonne, à Castres, à Carcassonne, etc.
Quand vous entendiez ces noms, vous pensiez d’abord « vacances », « soleil », « gastronomie », « mer » ou « montagne » : il va falloir s’habituer à ce qu’elles aient aussi leur mot à dire dans le domaine du numérique !
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